• Vendredi aprèm' : sensibilisation au handicap

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    Avec la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, les écoliers lyonnais bénéficient d’une pause méridienne et d’un Vendredi aprèm’ riches en activités. Sports, arts, loisirs…, et même sensibilisation au handicap. Incursion à l’accueil de loisirs municipal de l’école Georges Pompidou.

    Quartier Part-Dieu

    Un Vendredi aprèm’ comme les autres à l’école Georges Pompidou. Dans la salle de sport, des enfants jouent au cécifoot, le football adapté aux déficients visuels. Pourtant aucun élève ne l’est. « Nous pouvons travailler autour du handicap grâce à une auxiliaire de vie scolaire qui a rejoint notre équipe. Avec Lucie, les enfants font du cécifoot mais aussi du torball, du volley et du basket assis… », décrit Coralie Spanelis, directrice de l’accueil de loisirs.

    Ce n’est pas tout, via un partenariat avec l’association Valentin Haüy, les enfants acquièrent des notions de langue des signes française et de braille. Sans oublier, dans la même veine, une initiation aux premiers secours assumée par la même animatrice aidée de Naeva. « Nous nous appuyons sur les compétences des animateurs, c’est ainsi que cela fonctionne dans notre école. » Ainsi, bilingue en chinois, Adeline fait découvrir aux enfants la culture du pays, leur apprend à se présenter et à compter jusqu’à 10. Elle travaille aussi en lien avec Julie, bilingue en anglais et musicienne, qui assure, elle, une activité chant et instrument.

    Sorties

    Il faut ajouter les arts manuels d’Agnès, les sports, l’activité artistique et culturelle de Céline, les sports collectifs et jeux de société de John, les jeux en bois et la piscine avec François. Il ne faut pas oublier l’entretien d’un potager et le recyclage, les sorties au musée des Beaux-arts, au musée d’Art contemporain, au Conservatoire à rayonnement régional, à la Bibliothèque de la Part-Dieu, au parc de la Tête d’or autour de la flore et de la faune, à la patinoire. « L’an dernier nous avons présenté une quarantaine d’activités », souligne Coralie. Un beau programme pour bien grandir à l’école !

     

    Source : site officiel de la ville de Lyon 

  • Trisomique, elle crée son propre business... et ça cartonne !

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    Malgré ses compétences et son enthousiasme, aucun employeur ne voulait d'elle. Mais Collette Divitto n'a pas perdu courage, loin de là !

    Vivre avec un handicap n’exclut pas d’aller au bout de ses rêves. Prenez Collette Divitto par exemple. Pâtissière hors pair, cette jeune américaine trisomique a toujours voulu vivre de sa passion. Alors, comme aucun employeur ne voulait d’elle (et surtout pas de son handicap), elle a ouvert sa propre boutique ! Retour sur une success story qui donne des ailes !

    Collette Divitto, 26 ans, est une grande amoureuse de la cuisine. Et ça ne date pas d’hier… Voici ce qu’elle a confié au site Upworthy :

    « J’aime cuisiner depuis que j’ai 15 ans. Ça m’occupait en rentrant de l’école, les week-ends et pendant les vacances. »

    Une passion si dévorante que la jeune femme a décidé tout naturellement d’embrasser la profession de pâtissière. Sauf que, malheureusement, il ne suffit pas d’émettre un voeu pour que celui-ci s’exauce… surtout si vous êtes porteur d’un handicap !

    Collette Divitto ne manquait pourtant ni d’enthousiasme ni de talent mais, une à une, toutes les portes se sont fermées devant elle. Raison invoquée par les employeurs : « pas le profil souhaité. » Traduction : « vous êtes formidable mais bon, embaucher une trisomique, très peu pour moi. »

    Pour autant, preuve que notre pâtissière déborde d’ambition et de détermination, Collette Divitto n’a jamais baissé les bras. Après des années d’échecs, résignée au fait que personne ne l’embaucherait jamais, elle a pris la seule décision qui s’imposait : monter elle-même sa propre affaire !

    Aidée de sa maman et de sa soeur, elle a pu ouvrir son magasin : Collettey’s Cookies. Et depuis, ça cartonne ! La boutique avait à peine ouvert ses portes qu’un commerce de Boston lui passait déjà une commande ! Une première qui en annonçait beaucoup d’autres : le bouche à oreilles fonctionne à plein et Collette Divitto a de plus en plus de clients…

    Le succès est tel qu’il a inspiré à la chaîne CBS un reportage qui n’a fait qu’accentuer l’engouement autour des cookies de la pâtissière. Désormais, les commandes affluent du pays tout entier !

    Aujourd’hui, pour faire face, le jeune entrepreneur n’a plus le choix : elle doit embaucher ! Mais aucune autre obligation ne pouvait la rendre plus heureuse. Pour elle, après tant de désillusions, c’est l’occasion de donner leur chance à des personnes handicapées.

    « Mon plus grand succès est de pouvoir tendre la main aux autres. »Plus fort et mille fois plus savoureux qu’une simple revanche sur la vie, l’histoire de Collette Divitto est celle d’une réussite heureuse et partagée. Remarquable, et très inspirant !

     

    Source : POSITIVR

  • Styliste médicale : un nouveau métier adapté au handicap

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    styliste-medicale©-DAVID-DELAPORTE-300x200.jpgAnne-Cécile Ratsimbason, 32 ans, a inventé le métier de “styliste médicale”.
     
    Elle réalise des vêtements et accessoires convenant à diverses pathologies et handicaps.
     
    Des créations sur mesure pour doper l’estime de soi et faciliter la vie.

     

    Les vêtements d’Anne-Cécile Ratsimbason sont faits pour les personnes utilisant un appareillage mobile, notamment. © David Delaporte

    Faire Face : Comment est né votre projet ?
    Anne-Cécile Ratsimbason : De mon double parcours de patiente et styliste. Entre 19 et 29 ans, j’ai dû porter un corset orthopédique pour soigner une scoliose et deux hernies discales. En parallèle, j’ai suivi des études d’art et de stylisme.

    En 2014, alors que je démarrais ma carrière dans le prêt-à-porter, mon médecin rééducateur du dos m’a lancé un défi : celui de créer des vêtements à la fois jolis et adaptés. Il a alors mis à ma disposition une pièce dans son cabinet à Nice.

    Chaque mercredi, je recevais des adolescentes, je discutais longuement avec elles pour adapter le vêtement à leur pathologie, pour choisir les matières et les couleurs. Je concevais ensuite une pièce sur mesure pour qu’elles se sentent bien et acceptent de porter le corset.

    FF : Aujourd’hui à quels patients s’adressent les vêtements que vous dessinez, fabriquez et commercialisez ?
    A-C.R : À des patients de tous âges atteints de diverses pathologies ou d’un handicap utilisant un appareillage mobile (fauteuil roulant, béquilles, déambulateur…). Ils sont aussi destinés aux personnes suivant un traitement exigeant l’utilisation de matériel (sonde, perfusion, pompe…).

     

    Pour lire l'article dans son intégralité : http://www.faire-face.fr/2017/01/17/styliste-medicale-met...

     

    Source : Faire Face

  • Aidants à bout : des formations gratuites pour les aider

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    Près de 8,3 millions de personnes aident régulièrement un proche, en grande majorité des femmes. Selon l'Insee, plus de huit aidants sur dix disent ressentir une lourde charge et éprouver un sentiment de solitude, et les trois-quarts se sentent anxieux, stressés ou surmenés. « Ce qui fait tenir, c'est le sens du devoir. On peut aller très loin, trop loin », confie l'un d'eux. Face à ce constat, un nouveau programme de sensibilisation et de formation des aidants familiaux de personnes ayant un handicap moteur ou de personnes polyhandicapées, est mis en place par l'Association des paralysés de France (APF). Les actions seront déployées jusqu'à fin 2019 avec l'objectif d'accompagner 3 000 aidants à travers 300 sessions, gratuites financées par la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie). Dans chaque région, 25 sessions en moyenne seront mises en place.

    Binôme aidant et professionnel

    Ces formations seront animées par des binômes composés d'aidants familiaux et de formateurs spécialistes des thèmes abordés. Ce programme a pour mission principale de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie des aidants familiaux. La dynamique de groupe facilite leur expression, valorise leurs connaissances et compétences, permet d'ajuster les approches et les outils d'apprentissage et d'encourager la collaboration et l'émulation entre pairs. Elle propose également de sensibiliser les aidants à leurs propres besoins, afin de préserver leur qualité de vie et la relation avec leur proche.

    Quels thèmes ?

    Les thèmes proposés sont les suivants : l'annonce du handicap ou de la maladie, les aides et les droits, les répercussions psychologiques et relationnelles du rôle d'aidant, être aidant à différentes étapes de la vie, se maintenir en bonne santé, la complémentarité entre aidants professionnels et aidants familiaux, la manutention du corps humain, l'alimentation, les aides à la communication, l'entretien du matériel.

    D'autres actions en cours

    Ce programme répond aux orientations de formation et de sensibilisation des aidants de personnes atteintes de sclérose en plaques fixées dans le plan Maladie neurodégénératives (PMND) et aux mesures fixées dans le volet polyhandicap et la stratégie nationale de soutien aux aidants de personnes en situation de handicap issus du Comité interministériel du handicap (CIH) du 2 décembre 2016. Cette convention CNSA-APF s'inscrit ainsi dans la continuité des actions déployées par l'association dans ce domaine : mise en place du Collectif inter-associatif des aidants familiaux (en 2004), formulation de recommandations sur la problématique des aidants familiaux (en 2006), mise en place d'un groupe interne de travail (en 2011)...

     

    Source : Handicap.fr

  • Philippe Croizon vient à bout du Dakar, récit d'un exploit

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    Rio Cuarto, samedi 14 janvier 2017. A 10h28, le buggy de Philippe Croizon franchit la ligne d'arrivée de la dernière Spéciale en pointant à la 35ème place. Ce qu'il vient d'accomplir, avec le soutien très précieux de son copilote, Cédric Duplé, et de tout le team Croizon-Tartarin, est un véritable exploit. Ce n'est pas lui qui le dit mais tous ceux qui ont suivi ses péripéties tout au long de ce Dakar. Philippe Croizon s'est fait connaître en traversant la Manche à la nage ; mais l'eau n'a jamais vraiment éteint ce tempérament de feu. Le nageur est devenu pilote.

    Jusqu'à 66°C dans l'habitacle

    Durant 11 étapes, il a tout donné, tout bravé, allant au-delà de ses limites, endurant ce qu'il n'avait jamais soupçonné. On l'avait prévenu mais la réalité de ce rallye automobile mythique a dépassé ses plus terribles cauchemars. Le fort en rire n'a pas toujours gardé le sourire ; il a souvent flanché, un peu pleuré, parfois craqué, sans jamais renoncer. A chaque fois, son moral d'acier a compensé les "vulnérabilités" d'un corps qui, il y a plus de 20 ans, a enduré une effroyable électrocution. Les séquelles sont immenses, et notamment l'impossibilité de réguler sa température corporelle. Alors, lorsque le soleil austral vient frapper la carrosserie, faisant grimper le thermomètre à 66 degrés, Cédric doit l'arroser pour le rafraîchir. En l'absence d'appui sur ses jambes, impossible pour Philippe, sanglé dans son siège moulé, de se hisser pour changer de position. Cette contention se transforme en calvaire après, parfois, plus de 14 heures de course dans une journée. Ajoutant à cela le manque d'oxygène en Bolivie à près de 5 000 mètres d'altitude dans les reliefs de la Cordillère des Andes.

    Des galères en série

    Pour sa 1ère participation, les aléas mécaniques se sont succédé. Dès la deuxième étape, son buggy doit être tracté sur plus de 160 km par le véhicule d'Yves Tartarin, son team manager. Et puis les problèmes mécaniques à répétition, fuite de la pompe hydraulique, panne électrique, problème avec le mini-manche, la direction assistée, la boite de vitesse et le démarreur... ont obligé Philippe à céder sa place à son copilote sur certaines portions d'étape. Face aux galères, Philippe ironise : « Ce n'est pas un chat noir qu'on a eu face à nous, c'est une panthère noire ». Sans compter les éléments qui se sont ligués pour rendre la prouesse plus remarquable encore. Des pluies torrentielles et des coulées de boues ont contraint le camion d'assistance à se détourner du parcours de liaison privant l'équipe de toute assistance mécanique pendant 48 heures.

    Pour lire l'article dans son intégralité : https://informations.handicap.fr/art-croizon-dakar-arrive...

     

    Source : Handicap.fr

  • Personnalisation de fauteuil : Équipez-vous à votre image

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    De nombreux outils de personnalisation de fauteuil à découvrir sur le site internet de Showheel

    Votre fauteuil vous semble triste et impersonnel ? La société Showheel propose de nombreuses idées et du matériel pour la personnalisation de fauteuil, l’occasion de vous distinguer et de donner davantage de couleurs à votre look.

    Une personnalisation de fauteuil pour tous les styles

    Vous y trouverez notamment un très grand choix de flasques colorées classées de manière thématique: Collection 2016, Artshow – Artiste dans l’âme, Caustic – Découvrez et osez, Sweety – On en mangerait, Jeux – Faîtes vos jeux, Sport – À vos marques, City – Envie de voyage, Nature – Vive la nature, Textile – Affichez votre style, Les unis – Prenez des couleurs, Enfants – Pour eux aussi, Personnalisation particuliers, associations, entreprises…

    « Vous souhaitez affirmer votre style ou votre humeur, afficher vos goûts ou vos envies, faire de vos flasques un nouvel élément déco pour votre fauteuil roulant, un accessoire de mode facilement interchangeable ? Nous développons des gammes de flasques avec des visuels originaux, plus ou moins colorés, drôles, graphiques, ou encore provocateurs », commente la créatrice de Showheel.

    Elle explique: « J’ai commencé par créer des flasques provocateurs, drôles. Et je me suis rendue compte rapidement que les personnes intéressées sont en fait aussi bien des enfants, des adultes, des seniors. Et qu’il fallait donc des collections adaptées où chacun peut se retrouver. Par exemple la gamme Nature, avec les fleurs, est plus destinée aux femmes. La gamme City aux hommes…etc. Adorant dessiner et peindre, j’ai également reproduit sur les flasques quelques une de mes créations artistiques. J’ai actuellement une offre de plus de 100 modèles. Mon ambition est de renouveler régulièrement les collections en travaillant, comme dans le textile en collection printemps été et automne hiver. J’ai plein d’idées de nouvelles créations et suis impatiente de les réaliser ».

    À découvrir sur le site dédié : www.showheelshop.com

     

    Source : Handirect 

  • Danse avec ton handicap

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    Amis de longue date, Lou Bruston et Nathan Cohen ont en commun la passion de la breakdance. Réunis dans un court-métrage lumineux, ces deux jeunes hommes  apportent la démonstration incroyable que la danse est un langage universel. Au-delà du handicap.

    « Si tu le veux », c’est le nom d’une série de courts-métrages initiés par Lou Bruston, un jeune danseur montpelliérain de 25 ans. Le premier volet diffusé depuis quelques semaines via Facebook et YouTube a pour thème la danse.

    Cette vidéo de 5 mn met en scène Nathan, 17 ans, atteint d’arthrogrypose. Il pratique le hip-hop assidûment. Toute ressemblance avec des personnes existantes n’est pas fortuite. Dans la vie, Lou et Nathan sont amis de longue date. Leur complicité saute d’ailleurs au visage dès les premières scènes en commun.

    La danse, un domaine ouvert à tous

    Cumulant près de 60 000 vues, cette vidéo a non seulement le mérite de mettre en lumière le talent de ces deux jeunes danseurs, mais elle rappelle que la danse, aussi physique que le hip-hop, n’est pas un domaine réservé aux personnes valides.

    Comme d’autres avant lui, Nathan excelle dans cette discipline découverte à l’âge de 6 ans grâce à son frère. Depuis deux ans, le jeune homme s’oriente vers la danse contemporaine et se forme au sein de l’association Mozaik.

    Une source de motivation et un coup de boost

    « Ce film s’adresse à tous les publics, mais particulièrement aux personnes qui se sentent bloquées pour réaliser leurs envies et leurs rêves, handicapées ou non, précise la note d’intention diffusée il y a un an dans le cadre de la campagne de financement participatif qui a permis la concrétisation du projet. Nous sommes persuadés que cette vidéo peut servir comme source de motivation et de coup de boost.» Tout à fait d’accord !

     

    Source : Midi libre et Faire Face 

  • Allocataires de l'AAH, faites valoir vos droits à la prime d'activité

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    Seul un allocataire de l'AAH en emploi sur trois percevait la prime d'activité en Septembre 2016.

    Près de 90 % d'entre eux travaillaient en établissement et service d'aide par le travail (Esat).

    Tous les prétendants à la prime d'activité ne l'ont pas encore demandée,

    Selon le dernier décompte de la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF) environ 60000 Titulaires de l'allocation adulte Handicapé (AAH) bénéficient de cette prime, fin Septembre 2016. Soit à peine plus d'un tiers des quelque 170 000 allocataires de l'AAH exercant une activité professionnelle.

     

    Pour lire l'article dans son intégralité : http://www.faire-face.fr/2017/01/11/aah-droits-prime-acti...

     

    Source : Faire Face