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  • Hizy, une nouvelle plateforme pour les personnes à besoins particuliers

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    hizy_logo.JPGHizy.org est une plateforme digitale d’information et de services créée par Handicap International, organisation spécialisée dans l’aide aux populations vulnérables, notamment les personnes handicapées. Partout dans le monde, l’association, co-prix Nobel de la Paix, répond à leurs besoins essentiels et spécifiques, améliore leurs conditions de vie et les aide à s’insérer dans la société.

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    Hizy, un projet né de multiples constats

    Le projet Hizy s’est imposé comme une évidence car :

    • Les situations de fragilité temporaire ou permanente, consécutives ou non à un problème de santé, sont nombreuses ;
    • Ces situations touchent de plus en plus de personnes ;
    • Elles sont susceptibles de nous toucher tous, à un moment ou à un autre de notre vie ;
    • Elles trouvaient jusqu’alors une réponse disparate et partielle sur le web

    Hizy veut, pour faciliter le quotidien des personnes à besoins particuliers, rassembler informations de qualité, biens et services en un seul et même espace. Et cela ne serait pas possible sans permettre et susciter la participation de tous.

    Les personnes à besoins particuliers, qui sont-elles ?

    Ce terme de « personnes à besoins particuliers » a été spécialement été imaginé pour la plateforme Hizy. Il regroupe plusieurs situations :

    • Handicap permanent suite à une maladie, un accident, un problème de santé, une complication suite à une opération…
    • Handicap temporaire suite à une maladie, un accident, un problème de santé, une complication suite à une opération…

    Les aidants, un public au cœur de l’action de Hizy

    Parents, compagnons, frères et sœurs, enfants, amis, ils entretiennent une relation particulière avec ce proche qu’ils aident quotidiennement ou très régulièrement. Il a besoin d’eux pour les besoins essentiels de la vie courante, pour se déplacer, pour échanger, que ce soit de manière permanente ou temporaire. Et en France, nous sommes de plus en plus nombreux à tenir ce rôle et à avoir besoin d’aide sur de nombreux points. Les aidants sont aussi des professionnels : auxiliaire de vie, auxiliaire de vie scolaire, aide à domicile, acteur de santé, ceux qui interviennent auprès des personnes à besoins particuliers sont multiples. C’est pourquoi Hizy cherche à leur apporter des réponses rapides à tous, à leurs besoins, pour les soutenir et leur faire gagner du temps.

    Hizy = 5 promesses à respecter dans les années à venir

    Hizy s’engage à :
    - rassembler le meilleur de l’offre digitale pour répondre aux besoins particuliers.
    - publier une information qualifiée et personnalisée.
    - soutenir le développement de communautés pour que chacun puisse partager son exéprience.
    - sélectionner des services adaptés.
    - construire un espace dans lequel et avec lequel chacun peut naviguer et échanger en toute confiance

    En savoir plus...

  • Covid-19 et surdité : 2h de communication adaptée offertes

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    Pour faire face à une crise sanitaire sans précédent, les opérateurs des télécoms offrent 2h de communication adaptée à leurs clients malentendants, via leur centre relais téléphonique. A compter du 20 mars 2020 et pour les deux prochaines semaines !

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    Face à une crise sanitaire sans précédent, les opérateurs de la Fédération Française des Télécoms (Altice-SFR, Bouygues Telecom, Euro-Information Telecom, La Poste Mobile et Orange) ont décidé de doubler le nombre d'heures de communication qu'ils proposent à leurs clients sourds ou malentendants, aphasiques ou sourdaveugles au travers de leur centre relais téléphonique (CRT) à compter du 20 mars 2020 et pour les deux prochaines semaines.

    La fédération se dit soucieuse «  de permettre à tous ses clients de communiquer facilement avec leurs proches ou les professionnels de santé ».

    LSF, LPC ou sous-titrage

    Les usagers pourront ainsi bénéficier, gratuitement, de 2 heures de communication adaptée -rappelons que les opérateurs offraient déjà une heure par mois depuis la mise en place du CRT en octobre 2018 (article en lien ci-dessous). Cela peut se faire, au choix, grâce à l'intervention d'un tiers, via trois canaux : une traduction en langue des signes française (LSF), un codage en langage parlé complété (LPC) ou  le sous-titrage des appels. Cette initiative sera entièrement financée par les opérateurs de la FFTélécoms, via la mobilisation de la société Rogervoice, qui gère, pour leur compte, ce centre relais. Pour plus d'informations, consulter le site Rogervoice.com.

    Eviter l'encombrement

    Mais « le service étant très sollicité », la fédération recommande de « réserver au maximum l'utilisation de la plateforme aux appels les plus importants afin de maintenir une bonne qualité de service ». « Communiquer est un besoin vital, et c'est encore plus vrai dans cette période de crise inédite, rappelle Arthur Dreyfuss, son président. Les équipes des opérateurs se mobilisent chaque jour pour assurer le bon fonctionnement des réseaux et il était hors de question que certains de nos clients, en raison de leur situation de handicap, ne puissent pas pleinement bénéficier de nos services. » Plus généralement, il encourage chacun de nous à « utiliser les réseaux numériques de manière responsable » et à adopter des « réflexes simples » pour ne pas les saturer en cette période de confinement : utiliser le wifi plutôt que la 4G et décaler les appels les moins urgents.

    En cas d'urgence, le 114

    Rappelons, enfin, qu'en cas d'urgence, les personnes qui ont des difficultés à entendre ou à parler, plutôt que le 15, doivent contacter le numéro national 114 mis en place depuis 2011. Gratuit, il est accessible en permanence par visiophonie, tchat, SMS ou fax. Des agents de régulation, sourds et entendants, gèrent l'appel et contactent alors le service d'urgence le plus proche : SAMU (15), Police-Gendarmerie (17), Sapeurs-Pompiers (18).

  • USA : retour d'une maladie infantile paralysante mystérieuse

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    Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) américains ont alerté sur le retour probable de la paralysie flasque aiguë, une maladie neurologique rare, probablement causée par un virus et qui revient mystérieusement tous les 2 ans.

     

    Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) américains prévoient que "2020 sera une autre année de pic pour les cas de paralysie flasque aiguë", une maladie neurologique très rare qui touche principalement les enfants, ou "AFM" en anglais. "L'AFM est une urgence médicale qui requiert des soins médicaux immédiats et une surveillance immédiate", a déclaré, le 4 août 2020, le directeur des CDC, Robert Redfield, dans un appel de presse, en implorant les parents de ne pas hésiter à hospitaliser leur enfant malgré la pandémie de Covid-19.

    Aucun traitement efficace

    Des pics de la maladie se sont produits tous les deux ans d'août à novembre depuis 2014. En 2018, 238 cas ont été recensés aux Etats-Unis, avec un âge moyen de cinq ans. Les médecins sont démunis : la maladie peut provoquer une paralysie en quelques heures ou quelques jours, et aucun traitement n'a montré d'efficacité. "Malheureusement, nombre d'enfants atteints par l'AFM auront un handicap permanent", a dit Thomas Clark, pédiatre et directeur adjoint des maladies virales aux CDC. "Il est très important que les enfants commencent une rééducation très rapidement". Les autorités sont en train de recontacter les familles touchées par l'épidémie de 2018 pour savoir comment la maladie a évolué chez les enfants contaminés, et combien restent paralysés à ce jour.

    Les signes annonciateurs

    Les signes annonciateurs de la maladie sont d'abord de la fièvre et des symptômes respiratoires puis, au bout de six jours en moyenne, une faiblesse dans les bras ou les jambes, accompagnée parfois de difficultés de démarche, de douleurs dans le cou ou dans le dos, selon un rapport sur l'ensemble des cas de 2018 publié le 4 août 2020. Outre une paralysie permanente, elle peut aussi progresser vers des complications respiratoires graves, près d'un quart des patients ayant eu besoin d'un respirateur artificiel. La maladie touche le système nerveux, principalement dans la moelle épinière, selon les IRM réalisés sur les patients. Les suspects principaux sont des virus de la famille des entérovirus, en particulier l'entérovirus D68, trouvé dans une trentaine de patients, mais les experts des CDC ne peuvent exclure qu'un autre virus cause la maladie.

  • Trouble psy: immersion dans la tête de 10 jeunes, série cash

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    Après 10 ans à se battre contre l'anorexie, Hélène s'en est sortie grâce au yoga ; Elia, phobique scolaire, mise sur l'équitation. La série documentaire Dans ma tête, de France.tv Slash, brise les tabous sur la santé mentale en 10 épisodes poignants

     

    « Ma balance dictait mon quotidien », « Je ne ressentais pas vraiment d'émotions, j'étais perdue », « Je ne pouvais plus sortir de chez moi ni même répondre à un message ». Et puis... « Ce côté autodestructeur est parti », « Il faut accepter qu'on puisse aller mal » et « mieux se comprendre soi ». Des témoignages cash pour briser les tabous sur les troubles psychiques, c'est l'enjeu de la série documentaire Dans ma têtesur la plateforme numérique dédiée aux jeunes, France.tv Slash. Immersion garantie en dix épisodes de 7 à 9 minutes, produits par Les haut-parleurs ! Son credo : « On a tous une santé mentale ! ».

    Les voies possibles de guérison

    Dans chaque épisode, la réalisatrice Océane Lerouge part à la rencontre d'un(e) jeune qui met des mots sur ses maux. Ces portraits singuliers, surprenants et surtout inspirants montrent les différentes voies possibles d'épanouissement personnel, de guérison mais aussi de chemins à suivre, qu'ils soient médicaux ou psychologiques. Guizmo est considéré comme l'une des plus belles plumes du rap français... et l'une des plus torturées ! Il aborde sans filtre les causes de son mal-être et sa lutte quotidienne pour aller mieux. Lou est cyclothymique, son humeur varie en permanence, passant de l'euphorie aux pensées les plus sombres. Pour destigmatiser son trouble, elle a créé la bande-dessinée Goupil ou face. Ael vit dans un état d'isolement extrême et n'a pas quitté sa chambre depuis treize ans. Seul contact avec le monde extérieur ? Internet. Il a accepté de parler de son quotidien via Messenger. Cosima vit avec un trouble dissociatif de l'identité (TDI), huit personnalités cohabitent dans son corps, tandis que Nahomy, rescapée des attentats du Bataclan, explique en quoi quitter Paris lui a permis de gérer son stress post-traumatique.

    Ni une fatalité ni un tabou !

    Schizophrénie, addiction, anorexie, troubles obsessionnels compulsifs, phobie scolaire, bipolarité... Un quart de la population souffrirait de troubles mentaux et neurologiques. En tête de liste ? Les jeunes, les premiers symptômes apparaissant généralement entre 15 et 30 ans. « A travers cette série, j'ai envie de contribuer à apporter une nouvelle lumière sur la santé mentale, montrer qu'elle est plus commune que ce qu'on le pense, qu'elle peut toucher n'importe qui et ne représente ni une fatalité ni un tabou », explique Océane Lerouge. Elle s'inscrit ainsi dans la continuité de la série Mental qui immerge les internautes dans un service de pédopsychiatrie et évoque les troubles psychiques avec sincérité, humour et émotion (article en lien ci-dessous). Cette fois, « nous avons choisi de nous intéresser à des troubles qui ne sont pas forcément traités en hôpital psychiatrique, qui touchent aussi le plus grand nombre et dont le suivi et le diagnostic peuvent être moins fréquents », complète Claire Leproust Maroko, la productrice.  Dans la même veine, France.tv Slash diffuse, depuis le 13 septembre 2019, la web-série Tou.te.s les mêmes qui met en lumière le destin singulier de huit personnes handicapées

  • Nanisme : achondroplasie, bientôt un traitement?

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    Bientôt un traitement pour l'achondroplasie ? Près de 30 ans après la découverte du gène responsable de cette maladie génétique à l'origine d'une forme courante de nanisme, plusieurs pistes thérapeutiques sont à l'étude.

     

    1994. Après l'avoir étudié pendant plusieurs années, Laurence Legeai-Mallet, chercheuse à l'Institut Imagine, co-découvre le gène responsable de l'achondroplasie, une maladie génétique à l'origine d'une forme courante de nanisme. Son nom ? FGFR3. Cinq caractères qui ont pour conséquences : retard de la motricité, hypoplasie (croissance retardée d'un tissu ou d'un organe), macrocéphalie (taille anormalement grande du périmètre crânien), problèmes respiratoires et parfois une obésité ou encore une compression de la moelle épinière. Après trente ans de recherches, plusieurs pistes de traitement ont été explorées. Un « aboutissement riche en émotions » pour Laurence Legeai-Mallet mais aussi un espoir pour cette pathologie qui concerne environ une naissance sur 20 000 et est source de nombreux préjugés.

    Diminution de l'élongation osseuse

    Du grec « achondroplasia », elle désigne littéralement « l'absence de croissance du cartilage », un tissu souple qui recouvre les extrémités des os pour constituer l'articulation. Néanmoins, l'achondroplasie ne provoque pas une malformation du cartilage mais des os. Cela concerne principalement les « os longs »,tels que les bras et les jambes, qui sont alors plus courts mais avec un volume augmenté. « Une mutation du gène FGFR3, chez les patients atteints d'achondroplasie, altère l'ossification, mécanisme qui transforme les tissus fibreux ou cartilagineux en os, graduellement de l'enfance à la puberté, précise Laurence Legeai-Mallet. La protéine FGFR3 est en permanence activée, ce qui perturbe l'équilibre entre prolifération et différenciation des cellules dans la plaque de croissance, siège de la progression osseuse ». Cela entraîne une « diminution de l'élongation osseuse ».

    Essais cliniques ciblés en cours

    Alors que les premiers essais cliniques débutent avec le Vosoritide, un médicament expérimental, la chercheuse et son équipe s'attellent à découvrir d'autres molécules capables de contrecarrer l'hyperactivité de FGFR3. En 2016, elle trouve un nouveau candidat potentiel : la molécule Infigratinib, alors testée en essai clinique par le groupe pharmaceutique Novartis pour le cancer des voies biliaires. En juillet 2020, l'administration de la molécule a été effectuée chez une jeune patiente à Melbourne, en Australie, dans le cadre d'un essai clinique de phase 2 coordonné au niveau international par l'institut de recherches pédiatriques australien, le Murdoch children's research institute. Il faudra patienter plusieurs mois avant que les premiers résultats de cette approche thérapeutique ne soient dévoilés mais d'autres essais cliniques ciblés sur FGFR3 sont déjà en cours. 

  • Disparition de personnes handicapées : les GPS au secours ?

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    47 % des parents ont déjà perdu leur enfant handicapé. Comment éviter que la fugue ne se transforme en drame ? Une association a interrogé 400 familles. Pour ou contre les GPS de géolocalisation et comment promouvoir leur utilisation ?

     

    8 juillet 2020 : Yacine, un jeune homme handicapé de 30 ans est porté disparu à Orange. 14 mai 2020 : Aymery, un garçon de 9 ans autiste non verbal est retrouvé mort noyé dans un lac à proximité de son domicile familial du Gard. 31 mai 2019 : Emma, une fillette avec autisme de 8 ans, a passé la nuit dans un jardin à 5 km de chez elle (article en lien ci-dessous). Janvier 2019 : par un froid glacial, Jean-Noah, 17 ans, autiste non verbal, ne sachant ni s'alimenter ni s'hydrater, échappe à la vigilance de sa famille ; son corps est repêché dans la Seine. Des disparations inquiétantes de personnes handicapées font régulièrement la une des médias. Certains sont retrouvés sains et saufs, d'autres pas…

    GPS : des outils de prévention

    Pour éviter des dénouements parfois tragiques, si certains militent pour la mise en place d'un dispositif d'urgence « Alerte disparition personne vulnérable » (article en lien ci-dessous), l'association Toupi (Tous pour l'inclusion) s'interroge : dans quelle mesure les GPS pourraient-ils offrir un outil de prévention ? Elle décide alors de solliciter l'avis des parents et tuteurs concernés via une grande enquête « sur les solutions de géolocalisation pour les enfants ou adultes avec handicap cognitif sévère ». Elle porte prioritairement sur ceux qui « doivent en permanence être accompagnés d'un adulte, ne vivent pas seuls, ne peuvent pas s'orienter à l'extérieur ni traverser une rue sans danger, pourraient se faire renverser par une voiture ou se noyer s'ils se retrouvaient seuls », précise Patrick Laprade, membre de l'association.

    47 % ont déjà perdu leur enfant

    Menée en janvier 2020, elle a permis de collecter 401 réponses, principalement de parents d'enfants handicapés (82 % d'enfants et 18 % d'adultes). Les résultats sont sans appel. 47 % des répondants estiment qu'il y a un risque élevé que leur enfant échappe à leur vigilance lorsqu'il est dehors et 72 % qu'il peut se mettre en danger s'il est seul. Surtout, 47 % disent avoir déjà perdu leur enfant handicapé. Et si seulement 10 % utilisent un GPS de géolocalisation, ils sont 79 % à penser qu'un tel outil pourrait être utile. Pourquoi n'y avoir jamais réfléchi ? Un répondant sur deux assure ne pas savoir que cela existe. Ils sont également 18 % à penser que le fait que l'enfant soit en permanence accompagné par un adulte rend cette précaution inutile. Quant à 15 % d'entre eux, ils estiment que leur enfant est trop jeune pour en être équipé, d'autres qu'il sera incapable de s'en servir. Mais la plupart ne songent qu'au GPS d'un smartphone ; or il existe d'autres outils, balise, porte-clés ou montre connectée, trop souvent méconnus. « Mon fils ne pourra jamais actionner son système GPS, tout comme il ne pourra pas demander à l'aide », explique une maman, sans savoir qu'une balise ne demande aucune manipulation de celui qui la porte. Parmi ceux qui se sont équipés en GPS, 59 % ont déjà été amenés à l'utiliser pour retrouver l'égaré.

    Quant à 8 % des répondants, ils « n'aiment pas l'idée de suivre leur proche » mais ce point de vue concerne surtout les personnes les plus autonomes. « Il est vrai que ça peut paraître bizarre, voire pour certains pas normal, mais, quand on perd son enfant, même 15 minutes et qu'on sait qu'il ne peut pas demander d'aide, c'est juste invivable ! », témoigne un parent. Plutôt qu'une solution de flicage, entravant la vie privée, d'autres y voient même un bon outil pour accompagner l'autonomie.

    Des freins à l'achat

    Parmi ceux qui ont déjà songé à équiper leur proche, divers liens ont freiné l'achat. Tout d'abord la crainte de ne pas trouver un système d'attache satisfaisant puisqu'il est indispensable que l'enfant garde le dispositif sur lui ; peut-être faudrait-il « réfléchir à des solutions innovantes pour ceux qui n'en trouvent pas d'adaptées dans l'offre actuelle », encourage Toupi. Le 2ème critère est le manque de précision de la localisation puisque, à l'usage, la vitesse de rafraîchissement du système n'est pas toujours optimale. Enfin, le coût du matériel peut également s'avérer dissuasif ; « il faudrait que ce soit gratuit pour nos enfants », exprime un parent tandis qu'un autre explique que « 50 euros, c'est une séance d'ergo en moins. Il faut faire des choix. ». On trouve des offres d'abonnement à partir de 5 euros par mois auquel il faut ajouter le prix de la balise (environ 50 euros). Le prix le plus bas observé est une montre à 35 euros couplée à un abonnement de 2 euros par mois.

    Comment promouvoir ces outils ?

    Via les conclusions de cette enquête, l'association Toupi espère qu'elle « inspirera les pouvoirs publics ». Pour aller au-delà des idées reçues, elle propose une vaste campagne nationale afin de promouvoir ces dispositifs, relayée par les associations du champ du handicap et les fabricants. Pour lever certaines craintes, elle encourage également les retours d'expériences entre parents, proposant, par exemple, la création d'un groupe Facebook dédié « handicap et GPS ». Elle encourage par ailleurs les fabricants à proposer des « essais gratuits » sur quelques semaines, à coût réduit sur un mois ou encore des offres « satisfait ou remboursé ». Histoire de permettre aux parents de tester… et d'adopter ?

    Enfin, parce que la prévention des fugues et des accidents qui peuvent en résulter constitue, selon Toupi, un véritable « enjeu de santé publique », elle propose un « système de remboursement à l'achat ou en location, via l'Assurance maladie, ce qui offrirait une meilleure réactivité aux besoins qu'une demande de financement via la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), ainsi qu'une égalité de remboursement pour toutes les personnes pour lesquelles un tel dispositif est jugé nécessaire par un médecin. »

  • Programme Trimestre 3 2023

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    Comme à l’approche de chaque nouveau trimestre, nous vous informons de tout ce qu’il va se passer durant les trois prochains mois à la délégation d’APF France handicap des Bouches-du-Rhône.

     

    Voici donc le programme des mois de juillet, août et septembre 2023.

    Sorties

     

    Juillet

     

    Samedi 1er Juillet 2023 : Festival de Marseille - Atelier de danse

    Dans le cadre du Festival de Marseille, venez danser avec le chorégraphe Emmanuel GAT en plein air.

    * Musée d'Histoire de Marseille, 2 rue Henri Barbusse, 13001 Marseille

    * Rendez-vous sur place à 18h00, Fin sur place à 20h00

    * Gratuit

    * Trajet assuré par Mobimétropole

     

    Jeudi 13 Juillet 2023 : Spectacle Lumineux Genesis

    Un spectacle hypnotique de son et lumière sur le thème de l'Histoire de la création.

    * Palais de la Bourse, 9 la Canebière, 13001 Marseille

    * Rendez-vous sur place à 17h00, Fin sur place à 19h00

    * Entrée 13€ à verser à la délégation lors de l'inscription

    * Trajet assuré par Mobimétropole

     

    Mercredi 19 Juillet 2023 : Plage Lumière à La Ciotat

    Profitez d'une après-midi à la plage adaptée Lumière de La Ciotat.

    * Boulevard Beau Rivage, 13600 La Ciotat

    * Rendez-vous sur place à 14h00, Fin sur place à 17h00

    * Gratuit

    * Trajet assuré par Mobimétropole

     

    Jeudi 27 Juillet 2023 : Festival Karaïb Plage

    Un festival qui célèbre les Caraïbes, organisé par l'association AMC Dom Tom.

    * Esplanade Langlois, 13600 La Ciotat

    * Rendez-vous sur place à 14h30, Fin sur place à 17h00

    * Gratuit, apporter de l'argent de poche

    * Trajet assuré par Mobimétropole

     

    Jeudi 10 Août 2023 : Plage Lumière à La Ciotat

    Profitez d'une après-midi à la plage adaptée Lumière de La Ciotat.

    * Boulevard Beau Rivage, 13600 La Ciotat

    * Rendez-vous sur place à 14h00, Fin sur place à 17h00

    * Gratuit

    * Trajet assuré par Mobimétropole

     

    Mardi 22 Août 2023 : Glacier Gelati Amore - Escale Borely

    Dégustez une délicieuse glace lors de cette après-midi conviviale à l'Escale Borély.

    * 148 avenue Pierre Mendès, 13008 Marseille

    * Rendez-vous sur place à 14h00, Fin sur place à 16h00

    * Gratuit, apporter de l'argent de poche

    * Trajet assuré par Mobimétropole

     

    Jeudi 31 Août 2023 : Musée Regards de Provence & Café

    Visitez l'exposition "La Collection - ses 25 ans" qui vous offre un voyage à travers Marseille et la campagne provençale.

    Puis profitez d'un café au restaurant du musée.

    * Allée Regards de Provence, Boulevard Jacques Saade, 13002 Marseille

    * Rendez-vous sur place à 14h00, Fin sur place à 16h30

    * Entrée musée 5,70€ & apporter de l'argent de poche pour le café

    * Trajet assuré par Mobimétropole

     

    Mardi 12 Septembre 2023 : Restaurant les Grandes Tables de la Friche

    Partagez un repas au Restaurant les Grandes Tables de la Friche, un lieu culturel au cœur de la Belle de Mai.

    * 12 rue François Simon, 13003 Marseille

    * Rendez-vous sur place à 11h45, Fin sur place à 14h00

    * Plats entre 9€ et 16€

    * Trajet assuré par Mobimétropole

     

    Mercredi 20 Septembre 2023 : Le Hublot - Centre culturel

    Visitez Le Hublot, un lieu culturel autour de la mer, du littoral, et de la sensibilisation à l'environnement.

    * 138 avenue Pierre Mendès France, 13008 Marseille

    * Rendez-vous sur place à 14h00, Fin sur place à 16h30

    * Gratuit

    * Trajet assuré par Mobimétropole

     

    Jeudi 28 Septembre 2023 : Sortie en calèche - Hippothera

    Une promenade en calèche : vrai moment de détente et d'évasion à la découverte d'un paysage typiquement provençal !

    * 12 avenue des Alliés, 13360 Roquevaire

    * Rendez-vous à la délégation à 13h30, Fin sur place à 17h30

    * Calèche : 20€ & Transport de la délégation : 6€

    * Trajet assuré par la transport de la délégation

     

     

     

    Cafés adhérents

    Pas de cafés adhérents ce trimestre.

     

     

    Ateliers d’expression corporelle

    Pas d'ateliers d'expression corporelle ce trimestre.

     

     

    Ateliers en visioconférence

     

    Café philo : Ateliers de philosophie animé par une professeure de philosophie

    septembre de 17h00 à 19h00

     

    Lien de visioconférence envoyé par mail avant l’atelier.

     

     

    Permanences

    Pas de permanences ce trimestre.

     

     

    Conditions de participation aux activités

     

    Modalités d’inscription

    Pour toute inscription, vous devez donner à l'accueil de la délégation les formulaires d'inscriptions compris dans chaque dépliant. Le règlement s'effectue différemment selon les activités. Soit auprès du secrétariat de la délégation ou par voie postale, avec remise du règlement au moins 7 jours avant l'activité. Soit, sur place lors des sorties. Pour plus d'infos, demander au secrétariat lors de votre inscription.

     

    Annulation

    Pour les activités réalisées par un prestataire extérieur rémunéré, l'activité sera facturée en cas d'annulation tardive. Merci par avance pour votre compréhension.

     

    Transport

    Pour les activités dont le départ se fait à la délégation, nos transports peuvent emmener 7 passagers.

    Pour les autres activités, vous pouvez contacter Mobimétropole.

     

     

    Contact de la délégation des Bouches-du-Rhône, pour toute inscription et demande de renseignements :

    04 91 79 99 99

    dd.13@apf.asso.fr

     

    Découvrez ici ce programme sous forme de plusieurs documents PDF à imprimer :

    PLAQUETTE SORTIES T3.pdf

    FORMULAIRE INSCRIPTION T3.pdf

    CONDITIONS D'INSCRIPTION T3.pdf

     

  • Rapport d’activité des MDPH : 48 demandes pour 1000 habitants !

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    logo_lagazette.jpgEn 2010, les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ont enregistré une hausse de 15,2% des demandes. Le taux atteint est de 48 demandes pour 1000 habitants et varie fortement d'un département à l'autre.

    Pour la cinquième fois, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a analysé les rapports d’activité 2010 des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Elle vient d’en publier une synthèse titrée « MDPH : 5 ans déjà ».

    6000 professionnels - Près de 6000 professionnels de diverses catégories travaillent dans ou pour les MDPH, ce qui représente 5023 emplois équivalents temps plein (ETP). La répartition en est la suivante :

     

    • conseils généraux : 2492, soit 150 de plus qu’en 2009 (+6,4%)
    • MDPH : 1 402 (+123 et +9,6%)
    • directions départementales de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) : 503 (-56% et -10%)
    • directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) : 212 (-42 et -16,5%)
    • Education nationale : 311 (-30 et -8,8%)
    • autres : 103 (+4 et +4%).

    Un constat : 273 emplois ont été créés par les conseils généraux et 128 supprimés par les services déconcentrés de l’Etat.

    Augmentation continue des demandes - Les personnels sont, certes, trois fois plus nombreux qu’il y a cinq ans, mais l’augmentation nette de 150 ETP ne représente que 3 % d’augmentation par rapport à 2009, alors que la progression des demandes a été de 15,2 % dans le même temps dans 90 % des MDPH, et même de plus de 20 % dans 40 % d’entre elles. Le taux moyen de demandes pour 1000 habitants s’établit désormais à 48 demandes pour 1000 habitants en hausse de 8 points par rapport à 2009. Il varie de 30 à près de 76 selon les départements. Une meilleure connaissance de la loi et des possibilités de réponses qu’elle offre, une proximité avec les usagers, mais aussi la situation économique et la progression du chômage sont évoquées parmi les causes de cette augmentation continue.

    L’effet est direct sur les délais de traitement : 4,7 mois en moyenne pour les adultes et 3 mois pour les enfants, avec de grandes disparités entre les départements ou par type de demande.

    Insertion professionnelle et scolarisation - L’insertion professionnelle représente à elle seule la moitié des demandes adultes, qu’il s’agisse de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé, nécessaire pour l’attribution d’aides financières liées au poste de travail, des demandes d’orientation professionnelle ou des conséquences de la réforme des modalités d’attribution de l’allocation aux adultes handicapés.

    Pour les enfants, 2010 continue d’enregistrer une hausse du nombre de demandes en matière de scolarisation : accueil en classes pour l’inclusion scolaire (Clis) et en unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis), avis de transport scolaire, avis d’attribution de matériel pédagogique adapté et accompagnement par un auxiliaire de vie scolaire (AVS).

    Demandes en hausse, montants en baisse - Avec près de 15 500 décisions chaque mois en moyenne, soit 27,3 % d’augmentation annuelle (pour une augmentation annuelle de 29 % des demandes), la prestation de compensation du handicap (PCH) ne représente cependant que 6,8 % des demandes présentées à la MDPH. On observe, en 2010, un taux d’accord en baisse (56,7 % en moyenne, variant de 85 à 29 % selon les départements). Les montants décidés par les commissions des droits diminuent sensiblement par rapport à l’année précédente pour presque tous les volets de la PCH, à l’exception des aides humaines et des aides à l’aménagement du véhicule qui connaissent une augmentation.

    Les départements financent à 39% - Les recettes des MDPH s’élèvent au total à 299,2 millions d’euros, en hausse de 8% par rapport à 2009. Pour l’essentiel, elles proviennent

    • des départements à hauteur de 39% : 117 millions en 2010 contre 107 en 2009 (+9%)
    • de l’Etat à hauteur de 35% : 105 millions contre 95 millions en 2009 (+11%)
    • la CNSA à hauteur de 21% : 62 millions contre 58 en 2009 (+6%)

    Des enjeux contradictoires - Les MDPH se sentent confrontées à des enjeux difficiles à tenir et/ou contradictoires :

    • faire face à un flux de demandes en constante augmentation, avec des moyens non corrélés ;
    • assurer un traitement de masse et veiller à proposer des réponses personnalisées, du « sur mesure » ;
    • répondre à des obligations légales qui ne sont encore que partiellement remplies : le respect des délais, la production de statistiques pour mieux connaître les besoins par publics ;
    • adapter en permanence l’organisation pour mettre en oeuvre les modifications réglementaires successives, par la poursuite d’une rationalisation des circuits et des outils de travail.