• 27ème édition le Festival Science Frontières

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    festivalsciences.JPGPour sa 27ème édition le Festival Science Frontières s’empare des nouvelles technologies pour réinventer la notion même de festival : Partant du constat qu’il est toujours midi quelque part sur la Terre, le Festival va suivre la course du soleil pour réaliser une performance non stop : une émission de télé de 24h ! Le festival se tiendra les 4 et 5 novembre prochains à la bibliothèque l'Alcazar. Pour avoir plus d'infos cliquez sur le lien suivant : http://www.sciencefrontieres.com/

  • "Bouger les lignes" Le projet APF 2012-2017

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    bouger les lignes.jpgVous pouvez télécharger le projet APF 2012-2017 en cliquant sur le lien suivant : http://www.reflexe-handicap.org/files/APF_projet-asso-2012-2017.pdf

  • Sortie Musée Hors de la Cité

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    sortiegrarles.JPGA l'occasion du 30ème anniversaire de l'inscription d'Arles au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO, la mairie a décidé de relancer l'idée du « Musée hors de la Citée ».

    Le groupe Relais s'est donc offert une petite escapade dans le quartier de la Roquette, visite très instructif car c'est un quartier assez populaire avec une grande mixité comme il l'était autrefois,.notamment avec les pauvres qui étaient mélangés aux riches, les commerçants naviguant aux ouvriers et ainsi de suite .C’était un quartier d'échanges et cela l'est encore

    Les façades sont riches de décorations architecturales, et de nombreuses niches ornent les coins des rues, les maisons sont étroites et souvent élevées ceci dû au faite qu'elles se trouvent à proximité des quais du Rhône..

    Ce fut une belle promenade par un bel après-midi.

     

  • Le catalogue des séjours d'hiver 2012 pour les adultes est sorti !

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    image apf evasion hiver 2012.jpgVous trouverez le séjour qui vous convient en cliquant sur le lien suivant : catalogue apf evasion hiver 2012.pdf

  • Jean-Christophe Parisot, le premier sous-préfet handicapé, se confie dans un livre

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    prefet_handicap.jpgJean-Christophe Parisot est un pionner. Premier étudiant tétraplégique diplômé de Sciences-Po ; fondateur du premier parti politique ayant pour but de promouvoir les droits des personnes en situation d'handicap ; premier sous-préfet en fauteuil roulant… : ce myopathe de 44 ans conte son destin hors-normes dans Préfet des autres. Avec un peu trop d’emphase, parfois : « grâce à la fougue que nous partagions, nous entrâmes dans la légende démocratique », écrit-il ainsi à propos du collectif des démocrates handicapés !

     

    Blessures d'enfant

    Ce petits-fils de résistant, catholique fervent – il a été ordonné diacre à 35 ans, père de quatre enfants, reste un peu trop elliptique sur les conditions de son ascension professionnelle qui l’a mené des bancs de Sciences-Po au poste de sous-préfet chargé de mission à la cohésion sociale et à l’égalité des chances pour le Languedoc Roussilon, en passant par le cabinet du maire d’Amiens, Gilles de Robien, dont il était la plume, puis le ministère de l’Education nationale en tant que délégué chargé du handicap, avant d’être nommé sous-préfet du Lot.

     

    Jean-Christophe Parisot revient par contre longuement sur ses blessures d’enfant : la difficile transition entre la vie d’avant – « les baignades à la mer, les jeux avec les amis » et celle d’après – « l’observation des moineaux derrière les carreaux, le sentiment d ‘être parfaitement inutile » ; « l’enfer de la maltraitance » durant ses hospitalisations ; l’humiliation de se voir refuser l’entrée au cinéma, etc. Il en a gardé « une assurance-humilité pour rester à l’écoute des autres ».

     

    Opposant à l'euthanasie

    Jean-Christophe Parisot explique, très concrètement, les contraintes liées à son handicap : le pli d’un vêtement qui se transforme en lame de rasoir, la "cérémonie" de préparation pour la nuit, les douleurs, etc. Il sait également trouver les mots justes pour évoquer la « fragilité de [son] être qui [lui] a donné un autre regard sur la vie » et la dépendance à l’égard des autres qui « n’est pas en soit une tare mais une dimension essentielle de la vie ».

     

     

    Son expérience forge les convictions qu’il martèle dans ses pages. Notamment celle que les personnes handicapées doivent se voir reconnaître le droit d’organiser leur vie et leurs soins. Mais aussi le refus, conforté par sa foi catholique, de l’euthanasie et de « son produit dérivé, l’eugénisme, qui vise à trier ceux qui seraient dignes ou indignes de vivre ». Un livre qui alimente le débat.

     

    Préfet des autres – Editions Desclée de Brower – 15 €.

     

  • Nicolas Sarkozy confie à des Parlementaires une nouvelle mission sur la simplification des normes mais assure que l'accessibilité n'est pas concernée

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    sarko.jpgAlors qu’il était en déplacement dans la Creuse, Nicolas Sarkozy a annoncé, mardi 11 octobre, avoir demandé à des députés de faire « des propositions de mesures de simplification » des normes dans les territoires ruraux. Une mission qui, dans l'esprit, ressemble fort à celle qu’il avait confiée au début de l’année à Eric Doligé sur « la simplification des normes applicables aux collectivités locales ». Le rapport du sénateur UMP avait débouché sur une proposition de loi, déposée, début août, à la demande du président de la République, qui contenait, entre autres, un article visant à assouplir les dérogations à l’accessibilité.

    Un amendement pour supprimer l'article 1 de la loi Doligé

    Sous la pression de l'Association des paralysés de France, qui avait organisé une journée d'action nationale le 27 septembre, Nicolas Sarkozy s'était alors engagé à ce que le gouvernement dépose un amendement pour supprimer l’article 1er de la proposition de loi Doligé. Le communiqué de l'Elysée, diffusé le 3 octobre après sa rencontre avec les représentants de plusieurs associations de personnes handicapées, précisait même qu'il avait demandé au gouvernement de « refuser toute dérogation nouvelle à cet objectif » d’une France accessible en 2015. Alors Nicolas Sarkozy a-t-il déjà oublié sa promesse ?

    Non, à écouter le discours, perlé de phrases misérabilistes comme le sont souvent ses interventions consacrées aux personnes en situation de handicap, qu'il a prononcé ce 11 octobre à Aubusson (Creuse). « Je ne fixe qu’une limite à ce travail [des députés sur la simplification des normes] (…). Il est des normes auxquelles j'attache de l'importance (…). C'est celles qui concernent nos compatriotes souffrant d'un handicap. » Dont acte. On attend de voir si les Parlementaires respecteront bien les consignes présidentielles. La remise du rapport devrait intervenir d’ici la fin de l’année.


     

  • Miroir de mon âme : un film pour apprendre à (se) regarder

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    Le premier film documentaire de Deza Nguembock, projeté mercredi dernier en avant-première à Paris, traite du regard porté sur le handicap, souvent plus pénible que le handicap lui-même. Petite séance de rééducation visuelle.

    http://www.youtube.com/watch?v=0ulRdFlEv4Y&feature=player_embedded

    « Je m’aperçois, à 27 ans, que, finalement, le pouvoir de l’image était ce qui m’a le plus fermement enchaîné à un moi idéal (…). Mon image s’est forgée dans la publicité, les journaux et un constat s’est imposé de façon de plus en plus douloureuse au fil de mon adolescence : je ne suis pas comme cela. »

    Ces mots de Benoît, un jeune homme dont le handicap n’est pourtant pas visible, ouvre le documentaire de Deza Nguembock. Pendant 52 minutes, ils vont ponctuer et nourrir la réflexion de Miroir de mon âmeautour d’un constat : le regard sur les personnes en situation de handicap est plus difficile à supporter que le handicap lui-même. Même pour ceux qui regardent…

    Comment déculpabiliser le regard des autres pour en finir avec la peur, la gène et les maladresses ? Comment soi-même se voir et s'affirmer comme un être à part entière quand le regard extérieur vous réduit à votre handicap ?

    À ces questions, Miroir de mon âme fait plus qu'apporter des réponses. Ce film constitue, en lui-même, une réponse puisqu'il se propose d'éduquer notre regard. En alternant les témoignages filmés et les moments de vie de personnes ayant différentes formes de handicap, il banalise - sans jamais nier les difficultés rencontrées - tous ce qui fait la vie : l'emploi, l'amour, le mariage, le désir d'enfants...

    Des vies normales ou extraordinaires ?

    On voit ainsi Nicolas, commercial pour un site internet, au volant de sa voiture, se servir un café, préparer le dîner avec sa compagne... Banal. Sauf que Nicolas réalise tous ces gestes sans avoir de bras : ses mains semblent greffées à ses épaules. Est-ce une vie normale ou extraordinaire ? La réponse est peut-être entre les deux.

    Autre histoire, celle de Marie, qui souffre d'une maladie évolutive, et de son époux. « Lorsqu'on annonce une naissance, dans toutes les familles, c'est toujours reçu comme une merveilleuse nouvelle. Chez nous, ça a plutôt été une catastrophe ! », raconte-t-il.

    Filmé avec tendresse et pudeur, Miroir de mon âme fait aussi, souvent, rire. « J'ai voulu montrer que les personnes handicapées ne vivent pas seulement des problèmes de santé ou d'accessibilité. Il y a autre chose - des questions souvent taboues comme l'amour, le désir de grossesse... - et cela s'appelle la vie ! », explique Deza Nguembock, qui négocie actuellement la diffusion de son documentaire avec différentes chaînes TV.

    Ce film prolonge le travail de communication qu'elle mène depuis plusieurs années à travers les campagnes photographiques d'Esthétique et handicap, l'agence qu'elle a fondée. Son leitmotiv : réconcilier ces deux notions pour faire changer l'image que les personnes handicapées ont d'elles-mêmes et le regard porté sur elles.

     

     

  • Assistance sexuelle : Jean-Michel Carré sur Le Mouv' demain

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    jean_michel_carre.jpg« Je parlerai de l'appel en faveur de l'assistance sexuelle lancé par Faire Face et l'association CH(s)OSE, annonce Jean-Michel Carré. Je soulignerai l'importance de signer cet appel, comme je l'ai fait, parmi les premiers. » Le cinéaste sera l'invité de la radio Le Mouv', aujourd'hui de 18 heures à 18h30, dans l'émission La République du Mouv', animée par Benoît Bouscarel, rédacteur en chef adjoint de la station.

    Fil conducteur de l'émission :  dans son film Sexe Amour et Handicap. Un reportage sur le même sujet que Le Mouv' a réalisé pourra être commenté par le cinéaste. « Je dirai aussi que les candidats à l'élection présidentielle, et notamment celui de la gauche, devront se déterminer sur l'assistance sexuelleIl est indispensable deleur poser la question. » Unique invité, Jean-Michel Carré n'aura pas à affronter d'opposant à l'assistance sexuelle. Il s'en félicite : « Je n'ai pas envie de perdre mon temps avec des abolitionnistes qui ne parlent jamais des vrais problèmes en matière de sexualité. »

    Considérant que « le cinéma est l'art le plus adéquat pour l'activisme politique » Jean-Michel Carré ne néglige pas pour autant, en ce domaine, la radio, ni la presse magazine spécialisée dès lors qu'elles se montrent audacieuses. Autre bonne nouvelle : les DVD de SexeAmour et HandicapLes Travailleu(r)ses du Sexe et Drôle de Genre, trois films du réalisateur, seront disponibles bientôt (Faire Face vous en donnera la date) en audio description, à l'intention des personnes malvoyantes sur www.films-graindesable.com.

    Pour voir la bande annonce de ce documentaire vous pouvez cliquer sur le lien ci dessous :

    http://www.films-graindesable.com/actualites/sexe-amour-et-handicap/bande-annonce/