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  • Faire de Lyon la première métropole aidante de France

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    La construction d’une maison de répit débutera à Lyon en mars 2017. Ce sera la première pierre d’un dispositif plus large baptisée « Métropole aidante ».

    Les 5 et 6 décembre derniers, la Fondation France Répit a organisé à Lyon la seconde édition des Rencontres francophones sur le répit. Un événement biennal destiné à réunir l’ensemble des acteurs concernés pour échanger et développer des pistes de réflexion pour l’avenir. Nous sommes allés à la rencontre d’Henri de Rohan-Chabot, délégué général de la Fondation France Répit.

    Quels sont les objectifs des Rencontres francophones sur le répit ?

    L’objectif est de réunir des aidants familiaux et professionnels autour de la question de l’accompagnement et des 9 millions de personnes en France qui prennent soin à domicile d’un proche malade, dépendant, en situation de handicap. Ceux qu’on appelle les aidants et qui ont besoin d’un accompagnement renforcé par rapport à ce qui existe aujourd’hui tant les situations d’épuisement sont fréquentes et appellent des réponses nouvelles. Le but est donc de réunir, une fois tous les deux ans, l’ensemble des acteurs – collectivités territoriales, associations de patients, gestionnaires d’établissements médico-sociaux ou sanitaires, familles concernées – faire progresser ensemble la cause du répit.

    Quelles ont été les particularités de cette seconde édition ?

    Cette édition proposait de grandes conférences animées par des orateurs reconnus dans leurs disciplines – notamment Pascal Jacob, les Professeurs Régis Aubry et Charles Gardou –  qui viennent apporter une approche anthropologique, sociologique ou philosophique. Nous avons également proposé huit ateliers thématiques, qui étaient eux très ancrés dans la réalité des offres de répit et d’accompagnement ; et des cafés du répit où nous avons abordé avec les familles la question du répit en lien avec le handicap, le cancer, l’autisme et la maladie d’Alzheimer. D’autres choses sont venues compléter, notamment le studio de la radio Vivre FM qui a été installé dans les coulisses des rencontres pendant deux jours avec 6 heures de grand direct. Nous avons aussi installé une salle de projection et un espace d’exposition avec une vingtaine de stands présentés. Tout cela a créé un grand carrefour où l’on s’est retrouvés, issus d’horizons différents mais mobilisés par la même problématique, pour essayer de réfléchir, d’échanger, de regarder ce que font les uns les autres. Nous avons eu 350 inscrits sur les deux jours.

    Aujourd’hui où en est-on en France par rapport au thème du répit ?

    Je pense que depuis deux ans, les choses ont progressé dans la prise de conscience. Les pouvoirs publics, au plus haut sommet de l’État – au Ministère de la santé – ont bien compris que si on veut que le domicile tienne il faut le soutenir (dans un contexte de virage ambulatoire on renvoie les gens chez eux assez vite après leur hospitalisation, ce qui est aussi une demande des familles). Si on ne soutient pas ce domicile, il y a des dégâts collatéraux qui sont terribles pour les proches, les aidants, les parents, les enfants, les conjoints… et cela a des impacts très forts sur la vie sociale, familiale et professionnelle. Donc notre système de santé, qui a engagé le virage ambulatoire, doit maintenant consolider le domicile pour permettre aux familles de tenir et que cette prise en charge à domicile soit soutenable dans la durée.
    Par ailleurs, plusieurs textes législatifs sont intervenus : Plan Maladies Neurodégénératives, Plan Cancer renouvelé récemment, loi d’adaptation de la société française au vieillissement de fin 2015. Ces trois textes, au moins, se préoccupent de la question des aidants et instaurent un droit au répit et un statut pour les aidants. On voit bien qu’on passe progressivement de la prise de conscience aux premières mesures. Il n’empêche que les décisions qui ont été prises sont des gouttes d’eau dans l’océan de souffrance des aidants. Les droits ne sont limités qu’à un tout petit nombre de personnes et de situations. Le statut des aidants… il n’y en n’a pas vraiment. Un congé pour les proches aidants a été instauré mais il remplace en fait un congé d’accompagnement qui préexistait. Donc des mesures sont prises, mais il n’y a pas de plan d’ensemble. Nous appelons, avec d’autres, à la mise en place en France, non pas d’un petit bout de répit dans le plan Cancer ou Alzheimer, mais d’un plan qui soit transversal : un vrai plan national de répit, et c’est une urgence pour notre pays dans lequel 9 millions de personnes sont aidantes, et pour certaines en grande souffrance. On a besoin que ces aidants, dans leur ensemble, quelle que soit la situation clinique de leur proche ou son âge, puissent bénéficier de temps de pause ou d’accompagnement pour mieux vivre ces épreuves de la vie qui les touchent.

    Pour lire l'article dans son intégralité : http://www.handirect.fr/faire-de-lyon-premiere-metropole-...

     

    Source : Handirect 

  • Une exposition accessible pour tout connaître des ours

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    Espèces d’ours : Une exposition accessible à découvrir seul, en famille, ou entre amis jusqu’au 19 juin 2017 au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.

    Que vous soyez fans de gros nounours sauvages, avides de nouvelles connaissances sur la nature ou simplement curieux de tout ce qui vous entoure, l’exposition accessible « Espèces d’ours » va certainement retenir votre attention. Présentée au sein de la Grande Galerie de l’Évolution du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, cette exposition propose en effet de découvrir les ours sous un jour différent à travers de nombreux supports ludiques : photographies, projections, objets à manipuler… mais aussi ateliers et animations ludiques en intérieur et en plein air. Espèces d’ours ! a été conçue par le Muséum national d’Histoire naturelle à partir d’une exposition du Muséum d’histoire naturelle de Toulouse.

    Des animations pour tous les goûts et tous les âges

    « À travers cinq parties, le public peut approcher d’un peu plus près ces animaux sauvages tout en bousculant son imaginaire sur les huit espèces d’ours qui peuplent actuellement la Terre. Quelles sont leurs caractéristiques biologiques, leurs divers habitats, leur histoire évolutive, leurs relations avec les hommes, les mythes et légendes qui leur sont associés ? Et comment parler de ces animaux, références tantôt féroces, tantôt enfantines, sans évoquer les menaces qui pèsent sur eux et les enjeux liés à leur conservation ? », commentent les organisateurs.

    Ils complètent : « Plus d’une centaine d’objets issus des collections du Muséum mais aussi prêtés par des institutions extérieures, sont présentés dans l’exposition. Il y a notamment 25 spécimens d’ours naturalisés et plus d’une vingtaine de pièces ostéologiques, dont 3 squelettes complets d’ours. Le visiteur peut ainsi naviguer entre ces objets d’une incroyable richesse et des dispositifs interactifs variés : bornes multimédia, projections, manipulations. Un espace pédagogique attenant à l’exposition propose aussi plusieurs ateliers. Tandis que pour clôturer la visite, le public est invité à sortir de la Galerie afin de partir à la recherche des onze « ours » du Jardin des Plantes ».

    Une exposition accessible aux différents types de handicap avec des parcours de visite adaptés

    Autre particularité: c’est une exposition accessible à tous. Le Muséum d’Histoire Naturelle a fait en sorte de la rendre accessible au plus grand nombre, en mettant en place des parcours adaptés aux différents types de handicaps : visuel, auditif, moteur et intellectuel.

    Pour lire l'article dans son intégralité : http://www.handirect.fr/exposition-accessible-savoir-ours/

     

    Source: Handirect 

  • L’APF partie prenante de l’ouvrage collectif "Chômage, précarité : halte aux idées reçues" !

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    321235507.jpgPour la première fois, 25 organisations qui luttent concrètement et quotidiennement contre le chômage et la précarité se réunissent pour dénoncer, dans un livre, 26 idées reçues sur ces problématiques. Une démarche collective inédite soutenue par le cinéaste anglais Ken Loach, qui a écrit la préface. L’APF, partie prenante du projet, a rédigé l’idée reçue n°12 sur les personnes en situation de handicap : « Les chômeurs en situation de handicap sont incassables ! ». Le livre « Chômage, précarité : Halte aux idées reçues ! » paraîtra le 19 janvier.

    Pour lire le dossier de presse, cliquez ici

    Pour lire l’intervention de Pascale Ribes, Vice-Présidente de l’APF, à la conférence de presse de lancement de ce jour, cliquez ici

     

    Pour suivre l’actualité du livre et les événements autour de celui-ci, rendez-vous sur la page Facebook et/ou le compte Twitter dédiés.

    Source de l'article : http://www.reflexe-handicap.org/

  • Formation 1er secours pour les personnes en situation de handicap

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    Une initiative arlésienne a permis de faire avancer la loi sur le handicap et le secourisme. Pour la première fois, une session de diplôme de premiers secours, accessible à tous, était organisée le 09 janvier 2017 à la salle des fêtes d'Arles en présence des élus locaux, de la Croix Blanche et de l'APF.

    Permettre aux personnes à mobilité réduite d'obtenir un brevet de secourisme reconnue, voilà l'initiative de Mr Gilles RUIZ, ancien Sapeur-pompier et élu de la Ville d'Arles. Désormais, les personnes en situation de handicap peuvent passer le diplôme de prévention et de secours civiques niveau 1 (PSC1). 

    Le chemin a été long à parcourir mais le résultat est là ! "L'arrêté vient d'être modifiée par la Direction Générale de la Sécurité Civile. Il sera bientôt publié au Journal officiel" se réjouit Gilles RUIZ.

     

    Les journalistes de France 3 étaient présents, pour visualiser l'interview, cliquez ici (vous pouvez avancer le JT à 12 minutes 42).

     

     

  • Résultat des élections de la CNPJ et des groupes nationaux

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    Au cours des mois de décembre 2016 et janvier 2017, les membres du Conseil APF de Département (CAPFD) de votre région ont été appelés à voter pour l'élection des membres de la Commission Nationale Politique de la Jeunesse (CNPJ) et des trois groupes nationaux. 

    Après avoir procédé au dépouillement des votes le 12 janvier 2017, le Comité de pilotage a le plaisir de vous communiquer les résultats ci-dessous :

    Résultat des élections CNPJ et groupes nationaux.pdf 

    Pour toute information ou contestation, vous pouvez contacter le comité de pilotage via un courrier adressé au comité de pilotage, au plus tard le 26 janvier 2017.

  • Vendredi aprèm' : sensibilisation au handicap

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    Avec la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, les écoliers lyonnais bénéficient d’une pause méridienne et d’un Vendredi aprèm’ riches en activités. Sports, arts, loisirs…, et même sensibilisation au handicap. Incursion à l’accueil de loisirs municipal de l’école Georges Pompidou.

    Quartier Part-Dieu

    Un Vendredi aprèm’ comme les autres à l’école Georges Pompidou. Dans la salle de sport, des enfants jouent au cécifoot, le football adapté aux déficients visuels. Pourtant aucun élève ne l’est. « Nous pouvons travailler autour du handicap grâce à une auxiliaire de vie scolaire qui a rejoint notre équipe. Avec Lucie, les enfants font du cécifoot mais aussi du torball, du volley et du basket assis… », décrit Coralie Spanelis, directrice de l’accueil de loisirs.

    Ce n’est pas tout, via un partenariat avec l’association Valentin Haüy, les enfants acquièrent des notions de langue des signes française et de braille. Sans oublier, dans la même veine, une initiation aux premiers secours assumée par la même animatrice aidée de Naeva. « Nous nous appuyons sur les compétences des animateurs, c’est ainsi que cela fonctionne dans notre école. » Ainsi, bilingue en chinois, Adeline fait découvrir aux enfants la culture du pays, leur apprend à se présenter et à compter jusqu’à 10. Elle travaille aussi en lien avec Julie, bilingue en anglais et musicienne, qui assure, elle, une activité chant et instrument.

    Sorties

    Il faut ajouter les arts manuels d’Agnès, les sports, l’activité artistique et culturelle de Céline, les sports collectifs et jeux de société de John, les jeux en bois et la piscine avec François. Il ne faut pas oublier l’entretien d’un potager et le recyclage, les sorties au musée des Beaux-arts, au musée d’Art contemporain, au Conservatoire à rayonnement régional, à la Bibliothèque de la Part-Dieu, au parc de la Tête d’or autour de la flore et de la faune, à la patinoire. « L’an dernier nous avons présenté une quarantaine d’activités », souligne Coralie. Un beau programme pour bien grandir à l’école !

     

    Source : site officiel de la ville de Lyon 

  • Trisomique, elle crée son propre business... et ça cartonne !

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    Malgré ses compétences et son enthousiasme, aucun employeur ne voulait d'elle. Mais Collette Divitto n'a pas perdu courage, loin de là !

    Vivre avec un handicap n’exclut pas d’aller au bout de ses rêves. Prenez Collette Divitto par exemple. Pâtissière hors pair, cette jeune américaine trisomique a toujours voulu vivre de sa passion. Alors, comme aucun employeur ne voulait d’elle (et surtout pas de son handicap), elle a ouvert sa propre boutique ! Retour sur une success story qui donne des ailes !

    Collette Divitto, 26 ans, est une grande amoureuse de la cuisine. Et ça ne date pas d’hier… Voici ce qu’elle a confié au site Upworthy :

    « J’aime cuisiner depuis que j’ai 15 ans. Ça m’occupait en rentrant de l’école, les week-ends et pendant les vacances. »

    Une passion si dévorante que la jeune femme a décidé tout naturellement d’embrasser la profession de pâtissière. Sauf que, malheureusement, il ne suffit pas d’émettre un voeu pour que celui-ci s’exauce… surtout si vous êtes porteur d’un handicap !

    Collette Divitto ne manquait pourtant ni d’enthousiasme ni de talent mais, une à une, toutes les portes se sont fermées devant elle. Raison invoquée par les employeurs : « pas le profil souhaité. » Traduction : « vous êtes formidable mais bon, embaucher une trisomique, très peu pour moi. »

    Pour autant, preuve que notre pâtissière déborde d’ambition et de détermination, Collette Divitto n’a jamais baissé les bras. Après des années d’échecs, résignée au fait que personne ne l’embaucherait jamais, elle a pris la seule décision qui s’imposait : monter elle-même sa propre affaire !

    Aidée de sa maman et de sa soeur, elle a pu ouvrir son magasin : Collettey’s Cookies. Et depuis, ça cartonne ! La boutique avait à peine ouvert ses portes qu’un commerce de Boston lui passait déjà une commande ! Une première qui en annonçait beaucoup d’autres : le bouche à oreilles fonctionne à plein et Collette Divitto a de plus en plus de clients…

    Le succès est tel qu’il a inspiré à la chaîne CBS un reportage qui n’a fait qu’accentuer l’engouement autour des cookies de la pâtissière. Désormais, les commandes affluent du pays tout entier !

    Aujourd’hui, pour faire face, le jeune entrepreneur n’a plus le choix : elle doit embaucher ! Mais aucune autre obligation ne pouvait la rendre plus heureuse. Pour elle, après tant de désillusions, c’est l’occasion de donner leur chance à des personnes handicapées.

    « Mon plus grand succès est de pouvoir tendre la main aux autres. »Plus fort et mille fois plus savoureux qu’une simple revanche sur la vie, l’histoire de Collette Divitto est celle d’une réussite heureuse et partagée. Remarquable, et très inspirant !

     

    Source : POSITIVR

  • Styliste médicale : un nouveau métier adapté au handicap

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    styliste-medicale©-DAVID-DELAPORTE-300x200.jpgAnne-Cécile Ratsimbason, 32 ans, a inventé le métier de “styliste médicale”.
     
    Elle réalise des vêtements et accessoires convenant à diverses pathologies et handicaps.
     
    Des créations sur mesure pour doper l’estime de soi et faciliter la vie.

     

    Les vêtements d’Anne-Cécile Ratsimbason sont faits pour les personnes utilisant un appareillage mobile, notamment. © David Delaporte

    Faire Face : Comment est né votre projet ?
    Anne-Cécile Ratsimbason : De mon double parcours de patiente et styliste. Entre 19 et 29 ans, j’ai dû porter un corset orthopédique pour soigner une scoliose et deux hernies discales. En parallèle, j’ai suivi des études d’art et de stylisme.

    En 2014, alors que je démarrais ma carrière dans le prêt-à-porter, mon médecin rééducateur du dos m’a lancé un défi : celui de créer des vêtements à la fois jolis et adaptés. Il a alors mis à ma disposition une pièce dans son cabinet à Nice.

    Chaque mercredi, je recevais des adolescentes, je discutais longuement avec elles pour adapter le vêtement à leur pathologie, pour choisir les matières et les couleurs. Je concevais ensuite une pièce sur mesure pour qu’elles se sentent bien et acceptent de porter le corset.

    FF : Aujourd’hui à quels patients s’adressent les vêtements que vous dessinez, fabriquez et commercialisez ?
    A-C.R : À des patients de tous âges atteints de diverses pathologies ou d’un handicap utilisant un appareillage mobile (fauteuil roulant, béquilles, déambulateur…). Ils sont aussi destinés aux personnes suivant un traitement exigeant l’utilisation de matériel (sonde, perfusion, pompe…).

     

    Pour lire l'article dans son intégralité : http://www.faire-face.fr/2017/01/17/styliste-medicale-met...

     

    Source : Faire Face