Le groupe revendications lors de sa dernière réunion du 8 octobre a proposé de continuer sur le terrain la campagne des Bâtons dans les roues. Pour cela, des tracts et des affiches seront imprimés à la Délégation. Les adhérents qui le souhaitent pourront les distribuer dans leur quartier ou dans leur ville. Si vous êtes intéressé par cette action vous pouvez contacter David au 04 91 79 99 99. Nous comptons sur vous!
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Le Projet de loi de financement de la sécurité sociale 2012 : un budget de rigueur qui n'épargne pas suffisamment les personnes en situation de handicap
Gros morceau pour les députés : c’est aujourd’hui, mardi 25 octobre, que démarre l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2012. Un budget marqué du sceau de la rigueur puisque le gouvernement entend ramener le déficit à 13,9 milliards d’euros, contre 18,2 milliards en 2011. Les personnes handicapées ne s’en sortent toutefois pas trop mal puisque l’objectif national des dépenses de l’assurance maladie pour ce secteur progresse de 2,1%. Mais la plus grande partie de ce coup de pouce servira à financer les nouvelles places. A périmètre constant, l’enveloppe budgétaire allouée au fonctionnement des établissements et services, n’augmente que de 0,75%, soit moins que l’inflation prévue (2%). Idem pour les entreprises adaptées (+ 0,29%). Autrement dit, les structures existantes devront réduire leurs dépenses pour boucler leur budget.
Le PFLSS contient une autre mesure contestée, y compris au sein de la majorité parlementaire : la baisse des indemnités perçues par le salarié en cas d'arrêt maladie. A compter du 1er janvier, les indemnités journalières ne représenteraient plus 50% du salaire brut, mais 60% du net : un smicard en arrêt maladie ne percevrait donc plus 680 € par mois, mais 640€, soit une diminution de près de 6%. Cette mesure touchera les 7 millions de salariés, qui subissent un arrêt-maladie chaque année. Mais elle impactera tout particulièrement les personnes en arrêt longue durée qui attendent, pendant de longs mois voire plusieurs années, l’attribution de leur pension d’invalidité.
Majoration de 30% du complément du mode de garde de la PAJE
Le PLFSS prévoit par ailleurs de majorer de 30% le complément du mode de garde de la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE) pour les couples ou les parents isolés bénéficiaires de l’allocation adulte handicapée (AAH) et ayant un enfant de moins de 6 ans. Ce qui, selon le gouvernement, représente un gain de 155 € en moyenne. Leur nombre de familles concernées est cependant très limité : à peine plus de 1000. L’association des paralysés de France demande aux Parlementaires d’étendre ce dispositif aux parents bénéficiaires d’une pension d’invalidité. Elle souhaite aussi qu’ils ajoutent au texte de loi un amendement prévoyant expressément une prise en charge individuelle à 100% des frais de transport des enfants accueillis encentre d’action médico-sociale précoce (CAMSP) et en centre médico-psycho-pédagogique (CMPP), afin de mettre fin aux disparités régionales.
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27ème édition le Festival Science Frontières
Pour sa 27ème édition le Festival Science Frontières s’empare des nouvelles technologies pour réinventer la notion même de festival : Partant du constat qu’il est toujours midi quelque part sur la Terre, le Festival va suivre la course du soleil pour réaliser une performance non stop : une émission de télé de 24h ! Le festival se tiendra les 4 et 5 novembre prochains à la bibliothèque l'Alcazar. Pour avoir plus d'infos cliquez sur le lien suivant : http://www.sciencefrontieres.com/
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"Bouger les lignes" Le projet APF 2012-2017
Vous pouvez télécharger le projet APF 2012-2017 en cliquant sur le lien suivant : http://www.reflexe-handicap.org/files/APF_projet-asso-2012-2017.pdf
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Sortie Musée Hors de la Cité
A l'occasion du 30ème anniversaire de l'inscription d'Arles au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO, la mairie a décidé de relancer l'idée du « Musée hors de la Citée ».
Le groupe Relais s'est donc offert une petite escapade dans le quartier de la Roquette, visite très instructif car c'est un quartier assez populaire avec une grande mixité comme il l'était autrefois,.notamment avec les pauvres qui étaient mélangés aux riches, les commerçants naviguant aux ouvriers et ainsi de suite .C’était un quartier d'échanges et cela l'est encore
Les façades sont riches de décorations architecturales, et de nombreuses niches ornent les coins des rues, les maisons sont étroites et souvent élevées ceci dû au faite qu'elles se trouvent à proximité des quais du Rhône..
Ce fut une belle promenade par un bel après-midi.
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Le catalogue des séjours d'hiver 2012 pour les adultes est sorti !
Vous trouverez le séjour qui vous convient en cliquant sur le lien suivant : catalogue apf evasion hiver 2012.pdf
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Jean-Christophe Parisot, le premier sous-préfet handicapé, se confie dans un livre
Jean-Christophe Parisot est un pionner. Premier étudiant tétraplégique diplômé de Sciences-Po ; fondateur du premier parti politique ayant pour but de promouvoir les droits des personnes en situation d'handicap ; premier sous-préfet en fauteuil roulant… : ce myopathe de 44 ans conte son destin hors-normes dans Préfet des autres. Avec un peu trop d’emphase, parfois : « grâce à la fougue que nous partagions, nous entrâmes dans la légende démocratique », écrit-il ainsi à propos du collectif des démocrates handicapés !
Blessures d'enfant
Ce petits-fils de résistant, catholique fervent – il a été ordonné diacre à 35 ans, père de quatre enfants, reste un peu trop elliptique sur les conditions de son ascension professionnelle qui l’a mené des bancs de Sciences-Po au poste de sous-préfet chargé de mission à la cohésion sociale et à l’égalité des chances pour le Languedoc Roussilon, en passant par le cabinet du maire d’Amiens, Gilles de Robien, dont il était la plume, puis le ministère de l’Education nationale en tant que délégué chargé du handicap, avant d’être nommé sous-préfet du Lot.
Jean-Christophe Parisot revient par contre longuement sur ses blessures d’enfant : la difficile transition entre la vie d’avant – « les baignades à la mer, les jeux avec les amis » et celle d’après – « l’observation des moineaux derrière les carreaux, le sentiment d ‘être parfaitement inutile » ; « l’enfer de la maltraitance » durant ses hospitalisations ; l’humiliation de se voir refuser l’entrée au cinéma, etc. Il en a gardé « une assurance-humilité pour rester à l’écoute des autres ».
Opposant à l'euthanasie
Jean-Christophe Parisot explique, très concrètement, les contraintes liées à son handicap : le pli d’un vêtement qui se transforme en lame de rasoir, la "cérémonie" de préparation pour la nuit, les douleurs, etc. Il sait également trouver les mots justes pour évoquer la « fragilité de [son] être qui [lui] a donné un autre regard sur la vie » et la dépendance à l’égard des autres qui « n’est pas en soit une tare mais une dimension essentielle de la vie ».
Son expérience forge les convictions qu’il martèle dans ses pages. Notamment celle que les personnes handicapées doivent se voir reconnaître le droit d’organiser leur vie et leurs soins. Mais aussi le refus, conforté par sa foi catholique, de l’euthanasie et de « son produit dérivé, l’eugénisme, qui vise à trier ceux qui seraient dignes ou indignes de vivre ». Un livre qui alimente le débat.
Préfet des autres – Editions Desclée de Brower – 15 €.
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Nicolas Sarkozy confie à des Parlementaires une nouvelle mission sur la simplification des normes mais assure que l'accessibilité n'est pas concernée
Alors qu’il était en déplacement dans la Creuse, Nicolas Sarkozy a annoncé, mardi 11 octobre, avoir demandé à des députés de faire « des propositions de mesures de simplification » des normes dans les territoires ruraux. Une mission qui, dans l'esprit, ressemble fort à celle qu’il avait confiée au début de l’année à Eric Doligé sur « la simplification des normes applicables aux collectivités locales ». Le rapport du sénateur UMP avait débouché sur une proposition de loi, déposée, début août, à la demande du président de la République, qui contenait, entre autres, un article visant à assouplir les dérogations à l’accessibilité.
Un amendement pour supprimer l'article 1 de la loi Doligé
Sous la pression de l'Association des paralysés de France, qui avait organisé une journée d'action nationale le 27 septembre, Nicolas Sarkozy s'était alors engagé à ce que le gouvernement dépose un amendement pour supprimer l’article 1er de la proposition de loi Doligé. Le communiqué de l'Elysée, diffusé le 3 octobre après sa rencontre avec les représentants de plusieurs associations de personnes handicapées, précisait même qu'il avait demandé au gouvernement de « refuser toute dérogation nouvelle à cet objectif » d’une France accessible en 2015. Alors Nicolas Sarkozy a-t-il déjà oublié sa promesse ?
Non, à écouter le discours, perlé de phrases misérabilistes comme le sont souvent ses interventions consacrées aux personnes en situation de handicap, qu'il a prononcé ce 11 octobre à Aubusson (Creuse). « Je ne fixe qu’une limite à ce travail [des députés sur la simplification des normes] (…). Il est des normes auxquelles j'attache de l'importance (…). C'est celles qui concernent nos compatriotes souffrant d'un handicap. » Dont acte. On attend de voir si les Parlementaires respecteront bien les consignes présidentielles. La remise du rapport devrait intervenir d’ici la fin de l’année.