Yoga : que des bienfaits en cas de handicap !

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Le 21 juin, c'est la Fête de la musique mais aussi la Journée internationale du yoga. L'occasion de se demander si cette pratique est ouverte, accessible et recommandée aux personnes avec un handicap, qu'il soit physique ou mental. Mireille Bellet-Saliba en a fait sa « spécialité ». A la retraite depuis 7 ans, elle offre son temps uniquement à des personnes âgées et handicapées.

Maxime, champion handisport

C'est Maxime Thomas, paraplégique, triple médaillé paralympique en tennis de table, qui l'a convaincue de se lancer dans cette aventure. « Il attendait que je sois à la retraite pour que je m'occupe de lui. Je lui ai proposé des cours particuliers dans le cadre de ses entraînements pour le préparer mentalement et physiquement », explique Mireille. La position du « poisson » permet par exemple au jeune homme immobilisé dans son fauteuil de travailler l'ouverture de la poitrine. Il confie que le yoga lui apporte « beaucoup de bien être, de relâchement mental et d'énergie » et constitue un « excellent complément » à sa pratique sportive de haut niveau. « Le yoga m'aide aussi en compétition, il me permet d'améliorer ma respiration, mon relâchement et ma concentration », poursuit-il. Le yoga pourrait-il ainsi avoir toute sa place au sein des équipes de France, afin d'aider les champions à gérer leur stress ? « Cette gestion est propre à chacun, poursuit Maxime. Le travail avec un préparateur mental et le yoga font partie intégrante de ma préparation. Je fais souvent une courte séance en fin de journée durant les stages et lors des compétitions majeures. C'est important, juste avant un match, pour me donner de l'énergie ou après une journée de compétition pour me relaxer et me ressourcer. »

Pour tous publics

Alors qu'une collègue renonce au job, Mireille saisit une autre opportunité, travailler au Centre régional de prévention à Lyon auprès de personnes âgées de 65 à 95 ans. Le doyen a 92 ans et est accompagné de son épouse, hémiplégique après un AVC. Mireille y donne trois cours par semaine qui rassemblent chacun une dizaine de participants, tous retraités. Depuis 7 ans, elle accompagne également des pratiquants trisomiques dans le cadre de l'association VHASI située à Villeurbanne (69), qui organise des activités physiques pour les personnes avec un handicap mental. « En yoga, peu importe que l'on soit valide ou handicapé, poursuit Mireille. C'est le travail conjugué du corps et de l'esprit qui apporte le bien-être. Pas de miroir, pas de jugement, pas de classement. Chacun est centré sur soi-même. »

Pour lire l'article dans son intégralité : https://informations.handicap.fr/art-yoga-handicap-saliba-865-10943.php

 

Source : Handicap.fr

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