La très décriée APB (Admission Post Bac), ancienne plateforme de gestion des inscriptions dans l'enseignement supérieur, avait tout de même un avantage : la possibilité pour les jeunes en situation de handicap d'avoir un suivi personnalisé. Dans plusieurs académies, les enseignants référents et les responsables académiques se réunissaient pour examiner les souhaits d'orientation. Cela permettait d'expliquer par exemple des cas de cursus lycéens réalisés en 4 ou 5 ans ou les interruptions de notes dues à de multiples hospitalisations.
Avec Parcoursup, c'est fini et ce n'est pas faute d'avoir alerté le gouvernement sur cette injustice. Comme le rappelle la Commission Education et santé du CNCPH (Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées) dont l'APF fait partie, le processus d’orientation des élèves en situation de handicap est complexe et nécessite le concours de professionnels formés.
De nombreux médias se sont emparés du sujet qui a été très commenté et relayé ce week-end.