Vaccin FAM et MAS : l'Etat veut mettre les bouchées doubles

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Alors que 90% des résidents en FAM et en MAS ont reçu une première injection, le gouvernement lance une nouvelle phase de vaccination pour ce public... mais pas seulement.

 

« Près de 90 % des résidents en Foyers d'accueil médicalisés (FAM) et en Maisons d'accueil spécialisées (MAS) ont reçu une première dose de vaccin », assure le secrétariat d'Etat au Handicap le 30 avril 2021. Ils avaient été jugés prioritaires dès le 25 janvier 2021 (article en lien ci-dessous). Mais le gouvernement veut aller plus vite et propose d'intensifier la campagne vaccinale pour ce public et les professionnels « particulièrement exposés » à cette crise sanitaire.

Nouvelle phase vaccinale

Une nouvelle « phase de vaccination » est donc lancée. Les personnes « éligibles » pourront être « vaccinées sur site », lorsque la séance de vaccination est assurée dans l'établissement médico-social (personnes accompagnées en accueil de jour notamment).  Pour « faciliter la logistique », les résidents pourront bénéficier d'un vaccin à ARNm (COMIRNATY de Pfizer-BioNTech ou COVID-19 vaccine Moderna), quel que soit leur âge. Afin de tenir compte des besoins particuliers d'accompagnement des résidents, trois modalités d'organisation de la campagne sont ouvertes :
· En centres de vaccination ;
· En faisant appel à des équipes mobiles de vaccination ;
· Par mutualisation entre Etablissements social et médico-social (ESMS) ou avec un Etablissement de santé (ES) voisins et gérés par un même organisme gestionnaire.

« Ce nouvel élargissement doit permettre d'accélérer la reprise des accompagnements de qualité dans ces lieux de vie », explique Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat au Handicap.

D'autres facteurs prioritaires…

Le même jour, la Haute autorité de santé (HAS)  recommande d'ouvrir la vaccination de façon prioritaire à l'entourage des personnes immunodéprimées puis aux proches aidants des personnes âgées en perte d'autonomie ou en situation de handicap dès lors que l'ensemble de ces derniers aura pu être vacciné. Cela « permet de pallier les difficultés éventuelles de ces populations fragiles à maintenir les gestes barrières, justifie la HAS. Et permet, en protégeant les aidants, de préserver la continuité des soins quotidiens ». Elle appelle également au renforcement de la vaccination de l'ensemble des professionnels du secteur de la santé ainsi que du secteur médico-social et des transports sanitaires. Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé le 30 avril que la vaccination serait élargie à tous les adultes à compter du 15 juin. Le même jour, Olivier Véran, ministre de la Santé, annonçait qu'elle serait étendue, dès le 1er mai, à quatre millions de Français « fragiles » âgés de 18 à 55 ans, souffrant de maladies chroniques (obésité avec IMC supérieur à 30) ou qui présentent des comorbidités (hypertension, diabète, insuffisance rénale ou cardiaque, cancers…). Pour l'heure, 14,9 millions de personnes ont reçu au moins une injection.

Pour en savoir plus sur le processus de vaccination dédié aux personnes handicapées, une Foire aux questions réactualisée est en ligne sur le site Handicap.gouv.fr (lien ci-dessous). Pour les personnes ayant des difficutlés de compréhension, des documents en Facile à lire et à comprendre (FALC) sont également disponibles

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