Dans quelques mois, Nicolas, malvoyant et atteint du spina bifida, entamera son road-trip à travers l'Europe. Il n'en est pas à son coup d'essai... Ses multiples escapades lui ont valu le surnom de Handi routard. Son atout numéro 1 ? L'adaptabilité.

Un message essentiel à faire passer sur le handicap ? Nicolas Linder, alias Handi routard, vous livre le sien en 1 minute chrono ! Son cheval de bataille ? L'accessibilité. Pas facile de se déplacer et encore moins de parcourir le monde avec un spina bifida, une malformation congénitale qui provoque notamment troubles moteurs et incontinence. Alors quand, en plus, on est malvoyant, à cause d'une erreur médicale survenue à l'âge de cinq ans... Pourtant, grâce à une adaptabilité infaillible -ou presque-, Nicolas ne se prive de rien !

Ne plus subir la maladie

Longtemps recroquevillé dans la « bulle du handicap », Nicolas a finalement décidé de se donner les moyens de vivre pleinement ses rêves pour ne plus subir sa maladie. « La vie m'a mis au défi, alors j'ai décidé de réaliser ceux qui me feront vibrer », explique-t-il. Vice-président, durant six ans, de l'association strasbourgeoise Vue (d')Ensemble, qui milite contre la sédentarisation des déficients visuels, il a fondé, en 2020, l'association « Elan'dicap ». Objectif : briser les tabous qui pèsent sur le handicap, et plus particulièrement sur le spina bifida, et montrer que les personnes concernées peuvent être « à l'initiative d'un changement de société ».

Parcourir l'Union européenne

Challenger invétéré, il est constamment en quête d'aventures. Après avoir marché sur le lac Baïkal en Sibérie, parcouru le chemin de Compostelle et traversé l'Alsace grâce à un GPS « entièrement vocal », il s'apprête à rallier les capitales de l'Union européenne. Un road-trip de 20 000 km, « sans avion », parrainé par Philippe Pozzo di Borgo, au nom de l'autonomie ! Son credo : « Borgne to be alive ! ». Découvrez son message...

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