Habitant à côté de Metz, Ahmed Belkalem apprécie les progrès réalisés ces dernières années en matière de transports en commun.
La mobilité constitue un enjeu fort des élections municipales, dont le second tour aura lieu dimanche 28 juin. Habitant de l’agglomération de Metz, Ahmed Belkalem salue les importants progrès de l’accessibilité des transports en commun dans cette ville. Pouvoir prendre un simple bus est pour lui une libération et facilite son insertion professionnelle.
Ne comptez pas sur lui pour critiquer les transports en commun de Metz. Ahmed Belkalem se souvient suffisamment de l’état du réseau et des équipements il y a quelques années pour apprécier l’existant.
« Les transports en commun à Metz ont bien évolué. Tous les bus sont équipés de rampes. » Hormis dans les rares cas de pannes ou problèmes techniques, il y monte donc avec son fauteuil roulant sans difficulté. Ayant choisi un appartement donnant sur un axe de communication bien desservi, dans une commune contiguë de Metz, il peut « circuler librement ».
Travailler et sortir comme tout le monde
Très attaché à son autonomie, Ahmed se réjouit de ne pas avoir à recourir à des amis ou de la famille pour ses déplacements, ni à un transport à la demande, plus cher et moins souple que le bus. « Je suis en Ésat et tous les matins je travaille comme tout le monde. Je peux aller en ville ou ailleurs quand je veux, à l’heure que je veux. »
Faire aller de pair mobilité et accessibilité des lieux publics
Des vœux, pour le mandat du nouveau maire (le maire actuel, Dominique Gros, ne se représente pas) ? « Il reste à améliorer l’accessibilité des établissements de loisirs comme les cafés ou les discothèques. Car sinon se déplacer ne sert à rien. Mais aussi, élargir les horaires des transports nocturnes, car les derniers bus s’arrêtent à 22h ou 23h. » Sera-t-il entendu ?