Café SEP rencontre du groupe avec une psychologue

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groupe sep.JPGEn décembre, Le groupe a accueilli la psychologue du SAVS à son café. Le thème en était

« L'ACCEPTATION »

Mot en majuscule car de ce mot dépend notre maladie.

Bien sûr il y a plusieurs stades :

1 – Dénie : si facile, si on ne dit rien, on n'est pas malade.

2 – Colère, pourquoi moi ?

3 – Désorganisation – Remise en question avec ses proches, ses projets – rupture sur le

temps d'avant et celui d'après.

4 – Acceptation. Celle-ci se fait mais il n'y a « aucune obligation de temps », surtout pour la

S.E.P qui suite aux poussées remet très souvent en cause cette phase.

 Certaines personnes souhaiteraient certaines fois être plus handicapées, afin que cela se voit et qu'elles soient reconnues. Dans le même temps, le fait que cela ne se voit pas, leur procure cette sensation d'être « comme les autres », ainsi en ne le disant pas à leur travail elles ne seront soumises à aucun jugement.

Le fait d'accepter que le handicap ne se voit pas toujours est déjà un grand pas. Si il faut accepter l'idée de demander de l'aide, en contrepartie les personnes ne veulent pas perdre l'autonomie qu'il leur reste. Le reproche qui revient le plus souvent est que lors de l'annonce de la maladie, on ne propose rien derrière, à savoir un suivi psychologique. Cela les laisse dans un état de découragement. On se rend rapidement compte qu'un psychiatre n'est pas adapté à cette maladie car celui-ci ne propose que

des médicaments, alors qu'un psychologue va être plus à l'écoute et chercher le pourquoi. Peu de

personnes osent dire qu'elles vont chez le « psy » par peur du jugement et quand elles le font, elles ne

disent jamais qu'elles « vont voir un psy », mais qu'elles « sont suivies par un psy ». La fatigabilité reste un problème très stressant aussi bien pour les malades que pour les proches qui ne comprennent pas cette notion car elle survient souvent d'un seul coup.

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